Nouveaux rebondissements dans l'affaire FTX

Hier, l’ex-CEO de FTX a donné un interview pour le New York Times afin d’expliquer comment se déroule sa vie depuis la faillite de son entreprise. Certaines réponses ont été pour le moins surprenantes et ont interrogé la communauté.

En effet, lors de l'entretien, ce dernier se trouvait "étonnamment calme” face aux journalistes. Il a ensuite déclaré : “On aurait pu penser que je ne dormirais pas en ce moment, mais au lieu de ça, je dors un peu.” pour conclure par “Cela pourrait être pire”. C’est à se demander si SBF est conscient de la situation.

Alors que des utilisateurs avaient remarqué que SBF était actif sur Steam, ce dernier a confirmé qu’il jouait à Storybook Brawl afin de passer le temps. Ainsi, il a déclaré que “cela m’aide à me détendre un peu. Ça me vide l’esprit.”

Sam Bankman-Fried ne semble pas réellement perturbé par la faillite de sa firme. Suite à son interview, il a publié un thread, “What happened” au mot par mot. Les utilisateurs ont interprété cela comme une mauvaise blague de SBF se moquant de ses clients, victimes de sa mauvaise gestion.

Dans des révélations publiées par le Wall Street Journal, Alameda est accusé d’avoir eu en avance des informations sur le listing des tokens sur FTX. La firme de trading, dirigée par Caroline Ellison, aurait acheté ces mêmes jetons quelques jours avant leur publication.

En effet, un rapport de la société Argus se basant sur des données on-chain démontre qu’entre le début de l’année 2021 et mars 2022, Alameda aurait acheté 18 tokens différents pour un total de 60 millions de dollars.

Alors que SBF insistait sur le fait que Alameda et FTX étaient deux firmes distinctes, cette nouvelle révélation confirme les liens étroits qui avaient déjà été mis en avant la semaine dernière. Pour rappel, il avait expliqué que FTX et Alameda s'aidaient mutuellement grâce aux fonds des utilisateurs.

Chaque jour apporte son lot de surprises dans cette affaire qui durera probablement pendant de long mois. SBF est entre les mains de la Royal Bahamas Police Force mais certains craignent que l'institution soit corrompue et que les dirigeants de FTX échappent à la justice.