Alors que la totalité des utilisateurs de FTX se retrouvent coincés sur la plateforme, les citoyens japonais détenant des fonds sur la filiale FTX Japan pourraient les récupérer avant la fin de l'année selon les autorités de régulation locales.
Les utilisateurs de FTX bloqués
Depuis la faillite de FTX il y a maintenant 10 jours, les témoignages d'utilisateurs ayant perdu la plupart de leurs fonds se multiplient. En effet, des millions de clients de la plateforme attendent désespérément de récupérer leurs dépôts. Aujourd'hui, on estime que FTX doit 3,1 milliards de dollars à ses créanciers.
En France aussi les acteurs ne sont pas épargnés. En effet, l'entreprise Coinhouse, pourtant agrégé PSAN, a temporairement suspendu les retraits de son produit d'investissement "Livret Crypto". Cet évènement nous prouve que malgré une régulation stricte, les utilisateurs ne sont pas forcément mieux protégés qu'ailleurs.
Néanmoins, les investisseurs des filiales de FTX, comme FTX US ou FTX Digital Assets qui opère aux Bahamas, avaient eu le temps de retirer leurs fonds. Malgré la volonté d'instaurer une régulation stricte en Europe, les clients de cette région ont finalement été les plus touchés.
Les résidents japonais bientôt tirés d'affaires ?
Comme dans certaines régions du monde, pour se conformer aux exigences locales, FTX possédait une filiale FTX Japan. Ainsi, grâce aux pressions de l'agence des services financiers japonais, les citoyens locaux pourraient retrouver l'accès à leurs fonds d'ici la fin de l'année.
Les équipes locales travailleraient activement sur un nouveau système de retrait qui ne fonctionnerait uniquement qu'au Japon. Cette nouvelle pourrait sauver les entreprises qui ont été entrainées dans la chute du géant comme l'exchange japonais Liquid qui avait dû suspendre les retraits la semaine dernière.
Cet accord trouvé avec le régulateur japonais pourrait redonner espoirs aux clients de FTX, victime de la mauvaise gestion de SBF. Néanmoins, les chances pour que les utilisateurs européens revoient la couleur de leurs fonds reste minime depuis le placement sous le chapitre 11 des faillites américaines.
