Une discussion rendue publique
Alors que la situation s’aggrave de jour en jour pour FTX, une conversation entre le milliardaire américain Elon Musk et son banquier chargé du rachat de Twitter, Michael Grimes, a été rendue publique.
On apprend dans cet échange qu’en avril, SBF avait manifesté son intérêt pour participer au rachat de Twitter. En effet, il aurait souhaité participer à hauteur “d’au moins 3 milliards de $” et aider à “l’intégration de la blockchain sur le réseau social”.
Néanmoins, Elon Musk a expliqué s’être toujours méfié de l’ex-CEO de FTX et n’avoir jamais cru en ses 3 milliards de $. Pour être encore plus clair, cela aurait même “déclenché son détecteur de connerie”.
Pour finir, il a publié un dernier meme afin d’exprimer sa pensée sur la situation actuelle… Il s’est ensuite rendu dans un Twitter Space pour échanger devant plus de 60000 personnes.
Elon Musk clarifie sa position lors d’un Twitter Space
Souhaitant détailler et clarifier ses propos, Elon Musk a rejoint un Twitter Space et a d’abord expliqué sa première prise de contact avec Sam Bankman-Fried.
Avant la proposition de rachat de Twitter en avril dernier, il affirme n’avoir “jamais entendu parlé de lui” avant mais “une tonne de gens m'ont dit qu'il avait d'énormes quantités d'argent qu'il voulait investir dans l'affaire Twitter”. Il a donc pris contact avec lui puis s’est dit que “ce mec était une connerie, c'était mon impression.”
Suite à ses recherches, il s’est rendu compte “que tout le monde, y compris les grandes banques d'investissement, tout le monde parlait de lui comme s'il marchait sur l'eau et avait des milliards de dollars”. Dès lors, il explique avoir trouvé cela suspect. Il s’est donc douté que SBF “n'a pas de capital, et il ne s'en sortira pas”.
Sa réputation était trop belle pour qu’elle soit réelle, Elon Musk l’avait compris et a préféré s’en écarter. Une fois encore, cette affaire nous prouve que dans le monde de la finance, la confiance ne suffit pas. Cependant, grâce à la blockchain, nous avons la chance de pouvoir respecter le dicton “Don’t Trust, Verify ”, alors profitons-en !